Vue s'entrelaçant des carreaux de la prison de grillage
A travers desquels la vie extérieure déferle et se retire. Simple mirage !
Le silence que le brui extérieur vient contrarié l'ouie fragile,
Habituée à la solitude de la quiétude de l'esprit et son asile.
Le fantôme se terre derrière les murs qu'il ne peut franchir
Sans heurter la raison et les traditions de son empire
Pourtant, il aimerait tant rire aux éclats comme cette femme qu'il observe derrière sa cage
Pouvoir ressembler à cette belle poupée dont le bonheur illumine le visage.
Enlever ce fardeau lourd qui lui pèse pour revêtir la parure de la tourterelle
Pour élever ses bras et circuler librement à battement d'ailes.
Alors en cachette à l'abris des regards scrutateurs
Le fantôme enlève son voile de sueur
Laissant des cheveux d'or tomber sur l'image de la beauté
Un instant, avant de se refermer dans la noire réalité
De Lyriqua
Même dans les coins les plus sombres l'espoir c'est le rêve. Tant que l'on a un rêve on peut changer les choses en l'espace d'une seconde.